Faut-il regretter la disparition du 517ème Régiment du Train ?

                                                                      (Un des joujoux du 517ème régiment du train) 

 

Personnellement, j'ai toujours défendu des thèses antimilitaristes ; ce qui m'a amené, par exemple, à me dégager de mes obligations militaires en accomplissant un service civil.

Dans le même esprit, tous les ans, je me désole de constater que le budget de la Défense demeure le deuxième de la Nation, certes derrière celui de l'Education Nationale mais devant tous les autres quand même ! Ainsi en 2008, l'effort national en faveur de la Défense aura été de 35 milliards d'euros lorsque 59 milliards auront été consacrés à l'Education. A mon sens, tous ces milliards destinés au renouvellement ou à l'acquisition de nouveaux armements sont purs gaspillages.

 

Aussi, dès que l'on annonça la fermeture du 517ème régiment du Train, j'ai eu tendance à ressentir une certaine satisfaction : « Enfin des économies utiles ! » me suis-je dit. Hélas, en approfondissant un peu le sujet, je me suis vite rendu compte que derrière un argumentaire fallacieux consistant à nous présenter la disparition de certains régiments comme une formidable opportunité de réaliser de vastes économies, notre Etat-major avait, en fait, planifié l'apparition de véritables « déserts militaires » sur des territoires pourtant déjà bien fragilisés  (comme l'est, par exemple, le département de l'Indre).

Ainsi quand notre département perd sa garnison (soit un peu plus d'un millier d'hommes), c'est le département du Cher et notamment Bourges qui, bénéficiant d'un redéploiement d'effectifs, récupère en fait ces mêmes militaires.

 

Ainsi donc, encore une fois, on fait le choix de sacrifier certains territoires sur l'autel de la rationalisation et des économies d'échelles. J'ai même pu lire dans la presse locale que chaque année notre économie locale allait voir se dissiper plus de 30 millions d'euros de masse salariale (soit les soldes de 1000 militaires qui ne seront plus dépensées dans l'Indre), alors même que la crise et le chomâge frappent déjà très gravement notre département. 

 

Bref, après toutes ces réflexions, une autre question me vient à l'esprit : mais que font nos élus locaux pour arrêter l'hémorragie ?

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25/07/2009
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